Départ de
Concarneau le 6 avril 2014 à 13 h 00
2 Equipages
gadeloupéens engagés :
Guadeloupe
Grand Large N° 34
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Guadeloupe
Grand Large N° 36
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MATHIEU FORBIN
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ARTHUR PRAT
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FRANCOIS GUIBOURDIN
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THOMAS
NICOLAS
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Arrivé 13ème le 02/05/2014 à 02:14:29
en 25 jours, 13 heures, 14 minutes et 29 secondes
à la vitesse moyenne de 6.34 noeuds.
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Arrivé 9ème le 30/04/2014 à 07:12:07
en 23 jours, 18 heures,
12 minutes et 7 secondes
à la vitesse moyenne de
6.82 noeuds.
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02/04/2014
Mathieu Forbin :
« Aujourd'hui la région Guadeloupe, le premier centre de formation
l'a fait ! Il y a dix neuf mois, on ne savait où on allait, on est
fier avec Arthur. Nous ne sommes pas tout les deux, nous sommes neuf à
avoir été formés. Je peux vous dire que c'est une très grande
expérience de traverser l'Atlantique. Tout ce monde, c'est magnifique,
magnifique, magnifique ! On a pris la route nord, ce n'était vraiment
pas de tout repos. Mais il y a avait un choix à faire. Nous étions deux
bateaux, tous les deux derrière. Nous en avons discuté tout les quatre.
Un à gauche, un à droite, et au moins il y en aura un dans les dix
premiers… Bravo à Guadeloupe Grand Large, à toute l'équipe ! Merci
à tous d'avoir cru en nous. Nous sommes là tout les quatre et
l'aventure ne s'arrêtera pas là. Il y a trois jours, j'ai lâché toutes
les larmes qu'il y a avait dans mon corps, aujourd'hui, j'ai beaucoup
de plaisir à arriver et je garderais en tête tous les super moments que
nous avons vécu… J'espère qu'il y en aura d'autres. »
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- 15/04 -
18h00 - « Ça va ! Il fait beau, il y a du soleil, des dauphins, mais
pas de vent… On est dans une pétole, on vient de redémarrer, il y a une
heure mais depuis la fin de matinée, on n'avance même pas à un nœud.
C'est un peu prise de tête. La mer est d'huile, je pourrais même me
baigner et remonter dans le bateau. Il n'y avait rien du tout, même pas
pour gonfler les voiles. C'est un peu usant pour les nerfs oui, ce
n'est pas favorable pour nous parce que nous, derrière, on est dans la
pire des situations à chaque fois.
Le but c'est de glisser pour aller le plus possible dans le sud et
récupérer l'alizé. On s'est démarqué de Guadeloupe 1 oui, mais il le
fallait à un moment donné, ils sont passés au nord, nous on part au
sud.
Mais on n'est pas déprimé, on n'est pas en phase malheureux. On est là
pour faire cette transat, on passe du bon temps à bord. »
- 15/04 -
10h00 François Guibourdin et Nicolas Thomas ont mis 8 jours 6 heures et
48 minutes pour atteindre le tournant des Canaries, au terme d'une
approche douloureuse dans des vents très faibles. L'écart avec le
leader est d'1 jour, 5 heures et 12 minutes.
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- 14/04 -
20h00 vient de passer la marque virtuelle des canaries
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- 14/04 -
12h00 vient de passer la marque virtuelle des canaries
- 14/04 - 09h59 « Nous
sommes proches du way point. Nous sommes contents car ce matin je suis
monté dans le mât parce qu'il y avait pétole, pour passer une nouvelle
drisse. Ca, c'est fait ! On va pouvoir attaquer les alizés avec deux
belles drisses toutes neuves. En ce moment, nous planchons sur la météo
de l'Atlantique. On regarde la tête de flotte, mais tous sont partis en
éventail. Il y en a vraiment pour tous les goûts, donc il va falloir
tout de même faire un choix.
Sinon, ce matin des orques nous ont accompagnés. C'était très
impressionnant. C'était un beau lever de soleil, et là ça fait du bien
de voir la terre. Nous nous sentons reboostés avec le soleil et la
température qui monte. Je suis en short et petite polaire.
Loriententreprendre nous a appelé ce matin pour nous demander si on
n'avait pas de pièces de rechange. Ils n'arrivaient pas à redémarrer
leur moteur mais finalement ils y sont arrivés tout seuls en bricolant
avec la pompe de cale…
Je voulais juste dire un mot, un grand merci à nos préparateurs et à
tous ceux qui nous ont entourés dans ce projet !!! »
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- 12/04
- 13h21 MATHIEU FORBIN : "NOUS AVONS ENVIE D'AVANCER, D'OPTIMISER AU
MAXIMUM LE BATEAU"
Mathieu Forbin : "Nous avons envie d'avancer, d'optimiser au maximum le
bateau"
« Le tandem fonctionne bien, nous sommes tous les trois, avec le
bateau, en forme. On apprend le large, doucement, on essaye de
comprendre les évolutions météo… Les conditions en ce moment, c'est
particulier, nous sommes au près avec 10-12 noeuds de vent, parce qu'il
y a eu une rotation il y a deux heures.
Arthur et moi, on est frustrés parce que la première nuit, on était au
combat avec les autres. Ensuite, nous avons mal géré la sortie du
front, et là on essaie de rattraper la tête pour rester dans le match.
Nous faisons de notre mieux, on a eu des petits soucis techniques. Nous
apprenons le bateau, et nous nous mettons au combat pour remporter le
Trophée de la Performance. Arthur est monté dans le mât pour la drisse.
On n'a qu'une seule drisse pour le moment, on va trouver un autre
moment pour passer la deuxième.
Nous nous alimentons correctement, nous mangeons bien le matin. On fait
de bons quarts, on essaye de barrer au maximum. On continue à fond, on
ne lâche pas l'affaire !
Pour moi c'est un challenge. Mais tous les deux, nous nous sentons très
à l'aise en ce moment, nous avons envie d'avancer, d'optimiser au
maximum le bateau. Arthur est un compétiteur, moi aussi, et ça nous
booste que Guadeloupe Grand 2 ait remporté le challenge deux fois. »
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- 08/04 - Bonjour à tous !
A bord du Figaro 34, Mathieu et moi récupérons petit à petit.
Aujourd'hui grand soleil, on avait presque oublié ce que ça faisait !
Les deux premières nuits ont été éprouvantes : surveiller les cargos
(une véritable autoroute qu'est l'axe Ouessant/Finisterre), rester
concentré sur les réglages, changer de voile, vérifier la météo,
vérifier la position des concurrents, manger/vomir, éventuellement
dormir etc... Mais on s'en remet petit à petit. On donne beaucoup pour
contenir, voire réduire l'écart avec l'avant de la flotte.
La route est encore longue, nous restons en embuscade. Le mot d'ordre
de la transat "kimbé red pa moli..." (Tiens bon accroche-toi ! NDLR)
Arthur
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- 10/04 - Nicolas Thomas :
"Nous ça va, c'était un peu trop tendu cette après-midi pour te
téléphoner. Désolé. Pas mal de vent et de mer sous spi.
Sinon, hier après-midi petite galère avec le spi pendant 30 min avant
de réussir à le ramener. Du coup, on est resté sous génois jusqu'en
début d'après-midi aujourd'hui. Puis tout à l'heure en début de nuit,
le spi lourd qui se déchire. On verra demain pour réparer. Donc, là on
navigue encore sous génois. Avant ces déboires, on a fait de belles
pointes de vitesse avec des moyennes sous spi à 18-19 nœuds. Merci pour
les encouragements. Bonne nuit à demain. biz ».
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- Arthur Prat : "Un peu malade les 24 premières
heures et quelques problèmes d'informatique mais tout rentre dans
l'ordre".
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BREVES
Dimanche
27 avril 05h41
- Ambiance des grands jours
en ce moment à Gustavia, selon les organisateurs de cette course. Le
village est désormais ouvert depuis hier soir 19, heure locale. Le
premier équipage, peut-être le Safran-Guy Cotten,
va couper la ligne dès lundi après-midi. Dans les 24h qui suivent, ils
devraient être sept à en faire autant. Toujours classés respectivement
en 9 ême et en 13 ême
position , les équipages de
Guadeloupe Grand Large pourraient être à Saint-Barth en milieu de
semaine.
- Le chasseur et le chassé
Derniers milles entre deux concurrents résolument décidés à se donner à
200%. Joints à la vacation hier soir à 19 h (heure locale, soit 1 h du
matin heure française), Gwénolé Gahinet (Safran-Guy Cotten)
et Yoann Richomme (Skipper Macif) n'ont pas vraiment la même vision. Le
premier est confiant, le deuxième veut d'abord sécuriser sa place de
deuxième. Tension et stress avant le dénouement lundi à Gustavia...
Samedi 26
avril
- JOUR 20 - Un duel énorme
Plus que 500 milles avant Saint Barth. Deux jours et demi de mer. Et la
bagarre est énorme entre les deux bateaux de tête. Skipper Macif est toujours aux avant-postes ce matin,
mais Safran - Guy Cotten a profité du
black out de la nuit (pas de position) pour revenir dans son tableau
arrière. Moins de 2 milles d'écart entre les deux rivaux après 20 jours
(3390 milles) de course ! Lundi après-midi, devant Gustavia, la
victoire se jouera à l'arraché…
Vendredi
25 avril
- JOUR 19 : A 700 milles du
dénouement
En ce 19e jour de course, les équipages comptent maintenant les nuits
qu'il leur reste en mer. Pour le quatuor de tête emmené par Skipper Macif, la ligne d'arrivée devant le port de
Gustavia est annoncée lundi en fin d'après-midi (heure locale). Il leur
reste donc trois nuits. Trois nuits à ne pas compter les heures de
sommeil, trois nuits à faire corps avec le bateau et le vent, trois
nuits à performer. Ce matin, 620 milles séparaient Skipper Macif de Guadeloupe Grand Large 1. Autant dire
que chaque jour de la semaine prochaine comptera des arrivées…Le vent
commence à mollir
Jeudi 24
avril
- Il reste aux 13 équipages
moins de 1000 milles à parcourir jusqu'à Saint-Barthélemy. Handicapé
par son safran bâbord sérieusement endommagé suite à la rencontre avec
un OFNI hier après-midi, Scutum poursuit sa route avec une vitesse
honorable de 10 nœuds. Devant, les bateaux
de tête se livrent à une bataille d'enragés. Skipper Macif allonge la foulée et semble avoir trouvé
le bon réglage pour contrer son adversaire le plus proche, Safran-Guy Cotten. Le jeu consiste à se placer le mieux
possible pour aborder l'arc antillais sous le meilleur angle. « Il faut
gagner petit » expliquait Fabien Delahaye (Skipper Macif)
à la vacation de 5
Mercredi
23 avril
- JOUR 17 - 5 jours pour
faire la différence
La tête de course va bientôt passer la barre symbolique des 1000 milles
avant l'arrivée. Pour les prétendants à la victoire et au podium, les
48 prochaines heures au vent arrière seront essentielles. Pendant ces
deux jours, tout le jeu consiste à descendre dans le sud pour conserver
du vent frais, sans trop s'écarter de l'objectif : la ligne d'arrivée à
Port Gustavia. Generali tient toujours les commandes. Skipper Macif et Safran-Guy Cotten
s'échinent dans leur duel. 30 Corsaires menace dans le sud. Il leur
faudra tout donner dans les 5 prochains jours pour faire la différence.
- Scutum a heurté un objet
flottant. Safran bâbord endommagé
Message reçu à l'instant de Scutum : « Salut, on vient de heurter un
truc à 12 nœuds. Bilan : un pet dans le
voile de quille, mais surtout le safran bâbord cassé à moitié.
Je viens de passer une demi-heure dans l'eau pour décoller la stratification , je me suis blessé aux mains et
un peu partout sur le corps avec les morceaux de strat'.
Pour finir, Jeanne a eu une bonne idée de plus en me passant un bout
que j'ai amarré au morceau de strat' et
elle a winché. Maintenant, nous remettons
en marche (lente) en bâbord pour aller plus loin dans le sud.
Avec la strat' décollée à 45 degrés, le
bateau était incontrôlable. Voilou, on
pense faire route vers Saint Barth et arriver un peu en retard pour
l'apéro.
Lundi 21
avril
- NUIT NOIRE SUR ROUTE MAL
PAVÉE - « Ca tartine », « C'est viril ! », « C'est un champ de mines »
racontaient cette nuit les marins de l'option sud à la vacation. La
flotte de la Transat AG2R LA MONDIALE menée au classement provisoire
par le tandem Nicolas Lunven/ Eric Péron
(Generali) poursuit son avancée vers Saint-Barthélemy sous deux régimes
encore bien différents. Les Sudistes, poussés par un alizé fort et
instable, engrangent les milles (254 milles parcourus depuis hier matin
pour Generali), tandis les Nordistes avancent presque deux fois moins
vite et tentent de rejoindre à coups d'empannages un vent de nord-
Dimanche
20 avril
- JOUR 14 : LA CHASSE AUX
NŒUDS. Au Nord comme au Sud, pas de trêve pascale en ce dimanche de
Pâques. Il reste 1 700 milles à parcourir jusqu'à l'arrivée à
Saint-Barthélemy. 1 700 milles, c'est beaucoup, et les équipages,
partis il y a deux semaines jour pour jour de Concarneau, commencent à
trouver le temps long, à fatiguer physiquement. Ce matin, les sudistes
naviguent dans des conditions toniques où il faut sans cesse régler le
spi et barrer suivant le rythme des vagues, tandis que les nordistes
pestent contre ce vent de nord-nord-est trop mollasson à leur goût.
Samedi 19 avril
- LA FLOTTE ENTIÈRE
SOUS SPI AUJOURD'HUICe matin, les 13 équipages de la Transat AG2R LA
MONDIALE encore en course naviguent enfin sous spi. Un soulagement pour
les nordistes. Les sudistes, eux, poursuivent leur folle cavalcade dans
des alizés soutenus.
Vendredi 18 avril
- 23h40 - DÉMÂTAGE
DE GEDIMAT
hier soir, la direction de course de la transat AG2R LA MONDIALE
s'aperçoit que la vitesse du bateau Gedimat est anormale et se tient en
veille. Quelques minutes plus tard, à 00h08, l'explication tombe de la
bouche du skipper de Gedimat, Thierry Chabagny : "le bateau a démâté
vers 21h TU (23 heures HF, ndlr)". Le monotype progressait alors dans
des conditions maniables (15 à 18 nœuds d'ouest avec une mer peu
agitée) à 615 milles dans le sud ouest de la Palma. Thierry Chabagny et
Erwan Tabarly ne sont pas blessés. Ils ont pu ranger le pont et
récupérer une partie du mât.
- 19h00 - Les 14
duos ont déjà englouti la moitié du parcours de cette 12e Transat AG2R
LA MONDIALE. Et en dehors des coups de fatigue et des baisses de moral
pour les partisans de l'option nord, les équipages se portent bien. Il
leur reste 1970 milles à parcourir, soit moins de 10 jours pour rallier
Saint-Barth. Pour les sudistes : un bord unique dans les alizés. Pour
les nordistes : une route plus sinueuse, plus complexe et plus
douloureuse.
- 16 h. Le
bateau le + rapide de la flotte est GuadeloupGL2 (10.62 nds)
- Cette nuit, au
Nord comme au Sud, les 14 équipages n'ont pas chômé. Poussés par un
alizé soutenu, les Sudistes ont empanné et travaillé sur les
placements, tandis que les Nordistes ont viré, matossé, réglé pour
contrer les bascules d'un vent toujours aussi mollasson. Ce matin,
l'Atlantique est le théâtre de belles bagarres même si pour les bateaux
du Nord, les chances d'arriver premiers à Saint-Barth diminuent.
Jeudi 17
avril - 06h56
- JOUR 11 - A
L'OUEST RIEN DE NOUVEAU, AU SUD ÇA GLISSE...
Les partisans de l'Ouest naviguent encore penchés par 15 nœuds de vent
d'ouest. Les Sudistes sont dans les alizés, tribord amures sous spi,
les étraves pointées vers Saint-Barthélemy. Cette 12e édition de la
Transat AG2R LA MONDIALE sera sans doute à marquer d'une pierre blanche
tant les chemins empruntés divergent. Les marins eux-mêmes s'en
étonnent et s'en amusent, car rien ne dit encore laquelle des deux
options va l'emporter : « On s'en remet au destin ! » lançait ce matin
à la vacation de 5 heures Thierry Chabagny (Gédimat).
Mercredi 16 avril
- JOUR 10 - TENSION
À L'OUEST
Moins de vent que prévu cette nuit. Les cavaliers de l'Ouest ne font
pas les fanfarons. Le club des cinq, mené par Bretagne – Crédit Mutuel
Performance, progresse au près dans 10 nœuds de vent sous des nuages
menaçants. Les équipages vont chercher une bascule qui devrait demain
soir leur permettre de descendre sous spi vers les Antilles. Au sud, on
se frotte les mains : le vent de nord-nord-est recommence à souffler ce
matin. Le clignotant à droite, c'est pour la nuit prochaine ! Ce sera
sans doute à Saint-Barthélemy qu'on comptera les points…
Mardi 15 avril
- MARDI NOIR POUR
LES SUDISTES
A 2 320 milles de Saint-Barth, cette 9e journée de course n'est-elle
qu'un épisode ou un véritable tournant dans le conflit qui oppose le
camp du nord à celui du sud ? Avantage aux nordistes qui, depuis midi,
avancent entre deux et quatre fois plus vite que leurs adversaires
méridionaux, actuellement piégés dans une zone sans vent au large des
côtes mauritaniennes…
Lundi 14 avril
- Tous les
consurents ont passé la marque virtuelle des Canaries après 8 jours et
7 heures de navigation et sont donc maintenant engagés dans la
traversée de l'atlantique. Bon vent !
Dimanche 13 avril
- À 15h40, c'était
au tour de Gildas Mahé et Jean Le Cam d'entamer leur traversée de
l'Atlantique, suivis 16 minutes plus tard par Fabien Delahaye et Yoann
Richomme.
- Nicolas Lunven et
Eric Peron ont enroulé la marque virtuelle vers 15h25, en deuxième
position, soit environ 50 minutes après le leader Gedimat.
- A 14h35, Thierry
Chabagny et Erwan Tabarly ont enroulé en tête la marque virtuelle des
Canaries, un point GPS situé à 9 milles au nord de l'île de La Palma.
- 07h08 Ce dimanche
13 avril sera à marquer d'une pierre blanche dans la 12e édition de la
Transat AG2R LA MONDIALE. C'est aujourd'hui que les 14 équipages vont
devoir passer le point virtuel obligatoire situé au nord de La Palma.
Puis, ils devront faire un choix crucial pour traverser l'Atlantique :
faire route vers l'ouest ou vers le sud. Ce matin, la flotte menée par
le tandem Gildas Mahé/Jean Le Cam (Interface Concept) progresse au
près, et devrait continuer à se regrouper dans les heures à venir. De
la pétole les attend de pied ferme. Ce sera sans aucun doute un nouveau
départ !
Samedi 12 avril
- 22h35 La flotte s'est alignée dans le
sillage du leader Generali et navigue vent de travers, en direction de
la marque de parcours des Canaries. Les premiers y sont attendus
dimanche en début d'après-midi. Ce sera alors le premier grand tournant
de la course avec d'importants choix stratégiques à opérer : route
ouest ou route sud pour rejoindre le terminus de Saint-Barth'.
- 17h45 Nicolas
Lunven, joint au téléphone :
« On a une quinzaine de nœuds de secteur est-sud-est. On est au près
débridé, à 8,5 nœuds, direction plein sud vers les Canaries. On va
chercher une rotation qu'on devrait normalement avoir dans la nuit.
Nous sommes sur une section au près. Le vent va refuser, basculer, on
va virer de bord.
- 06h54
CONCENTRATION MAXIMALE
La flotte était ce matin à 5 h par
le travers de Madère… et son dévent (perturbations pouvant être
ressenties jusqu'à 100 milles au large !). Autant dire que les
équipages prennent en ce moment leur mal en patience dans 5 nœuds de
vent oscillant et une mer clapoteuse. Generali toujours en tête garde
en permanence un œil dans le rétroviseur. Ses petits camarades se
rapprochent. Interface Concept, Gedimat, Skipper Macif et Safran-Guy
Cotten se trouvent à moins de 4 milles de son tableau arrière.
Vendredi 11 avril
- 20h01 - PÉNALITÉS
EFFECTUÉES
Guadeloupe Grand Large 1 , Entreprendre en Cornouaille et Guadeloupe
Grand Large 2 ont effectué leur pénalité cet après midi dans le nord de
Madère.
La direction de course a envoyé son rapport au comité de course pour
signaler que les trois bateaux avait bien réalisé leur pénalité. Le
Comité de Course devra maintenant valider les faits auprès du jury.
- 08h43 LE RYTHME
EST PRIS
C'est la deuxième nuit à peu près tranquille pour les navigateurs et
navigatrices. Les trois skippers joints ce matin (Yoann Richomme sur
Skipper Macif, Eric Péron sur Generali et Paul Meilhat sur Safran-Guy
Cotten) semblaient avoir la pêche, la voix claire et reposée.
Le rythme de « croisière » est pris. « On commence à bien prendre notre
rythme, on mange bien. On rigole, on ne s'est pas tapé dessus. Sauté de
dinde aux pruneaux, risotto de la mer et hier soir du poulet, c'est
très bon, on mange bien ! » racontait Eric Péron.
Jeudi 10 avril
- SOUS DES CIEUX PLUS CLÉMENTS
Enfin du répit ! Les 14 équipages glissent ce matin tribord amures sur
une mer plus lisse et un vent qui ne dépasse pas les 20 nœuds.
Mercredi 09 avril
- 16 h. Le bateau le + rapide de
la flotte est Scutum (12.48 nds)
- Jour 3 : Fast and
Furious
250 milles au large des côtes portugaises, les 14 équipages de la
Transat AG2R LA MONDIALE surfent sous grand spi sur la bordure d'une
dépression et plongent cap au sud-sud ouest, en direction des Canaries.
C'est la journée du pilotage à grande vitesse sur piste cabossée. Et
des placements, à grand renfort d'empannages, pour tenter de conserver
du vent, le plus longtemps possible…
Mardi 08 avril
- Les 14 Figaro Bénéteau 2
s'apprêtent à doubler le Cap Finisterre (fin d'après-midi), une zone de
fort trafic commercial. Ils sont dans l'obligation de contourner le DST
(Dispositif de Séparation de Trafic) par l'est ou par l'ouest.
Lundi 07 avril :
- 16 h. Le bateau le + rapide de
la flotte est Generali (11.77 nds)
- FLASH INFO : DÉMÂTAGE DE CERCLE
VERT
A 03h15 ce matin, la direction de course a reçu un appel du CERCLE VERT
de Gildas Morvan et Charlie Dalin pour annoncer le démâtage du bateau
suite à la rupture du bas hauban.
Lundi 07 avril : LA COURSE À TERRE :
RENDEZ-VOUS AU CLUB AG2R LA MONDIALE
L'organisation de la transat a
pris ses quartiers parisiens au club AG2R LA MONDIALE sur la barge
Liberty à Port Javel, espace qui devient dès aujourd'hui le centre
névralgique de la course.
Dimanche 06 avril : Un départ
"musclé" lire la suit
Lorient. Des skippers guadeloupéens
se... par Letelegramme
LES GUADELOUPÉENS :
BIZUTHS DE LA TRANSATLANTIQUE lire la
suite
Le Team Guadeloupe Grand Large à
Lorient par
transat-ag2rlamondiale
Le programme de la 12e édition de
la transat AG2R par TeBeO
Transat AG2R LA MONDIALE 2014 par penduickSAS
e
Vendredi 4 avril :
Sur France Info, Michel Desjoyeaux, invité exceptionnel de Bernard
Thomasson
Affichant plus de 25 victoires à son actif, Michel Desjoyeaux est l'un
des navigateurs en solitaire les plus titrés au monde. A deux jours du
lancement de la transat, il sera l'invité exceptionnel d'« Histoire de
Sports » vendredi 4
avril à 17h15. Au micro de Bernard
Thomasson, il évoquera notamment son histoire, son parcours et ses
impressions sur cette course mythique.
30/03/2014 - Quinze navires ont
disputé cet après-midi le prologue de la transat AG2R en baie de
Concarneau. La victoire revient haut la main à Jean Le Cam et
Gildas Mahé. Michel Desjoyeaux et Corentin Horeau terminent
deuxième. Les Guadeloupéens Nicolas Thomas et François
Guibourdin sont contraints à l'abandon suite au chalutage de leur
spi.
LE CLUB AG2R
LA MONDIALE AU CŒUR DE PARIS
Dès lundi 7 avril, le Club AG2R LA MONDIALE ouvrira ses portes à Paris
sur la barge « Liberty » au Port de Javel
Ouvert au public tous les jours de 12h à 13h30, il vous permettra
d’assister quotidiennement à l’émission « DUOS EN LIVE » animée par
Pierre-Louis Castelli et Catherine Pottier.
Les animations pour la transat AG2R vont
débuter le samedi 29 mars à Concarneau. La CCI, partenaire de la
course, veut axer sa communication sur la pêche fraîche de Concarneau.
Des animations, des dégustations auront lieu tous les jours au village
transat, dont l'ouverture au public est prévue le samedi 29 mars.
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