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Vacances à la mer : GARE AUX ACCIDENTS

Noyades, insolation, coups de soleil ou piqûres de méduse, les séjours au bord de l'eau et les baignades en mer peuvent parfois prendre une tournure dramatique. Voici quelques conseils pour éviter le pire.

58% des noyades ont lieu en mer

Pour minimiser les risques, des conseils simples peuvent être préconisés.
Il faut par exemple surveiller les enfants en permanence même avec des bouées pneumatiques ou canots gonflables.

1) Consulter la météo avant toute baignade.
2) respecter les zones réservées à la baignade.
3) Entrer progressivement dans l'eau.
4) Éviter de se baigner seule ou se signaler.
5) Surveiller les enfants en permanence même avec des bouées pneumatiques ou canots gonflables.
6) Prendre en compte sa forme physique : éviter la baignade en cas de sensation de frisson ou de troubles physiques et surtout ne pas surestimer son niveau de natation.

La plongée en apnée

Pour pratiquer la chasse sous-marine, une bonne condition physique est nécessaire, ainsi qu'une certaine aisance dans l'eau : qui s'y sent mal à l'aise n'a rien à faire en chasse. Il est également important de connaître ses limites et de ne jamais forcer : les performances en apnée s'amélioreront tranquillement, au fur et à mesure de la pratique. L'idéal, pour commencer, est de plonger dans une zone où on a déjà nagé, et dont on connaît les courants dominants.

Le risque majeur - si l'on excepte la syncope, souvent liée à une hyperventilation mal maîtrisée et à un dépassement de ses propres limites - est lié aux bateaux et jet-skis. Quand ils sont lancés à vive allure, leurs pilotes ne disposent pas d'une visibilité remarquable. D'où l'impératif de se signaler et de le faire avec un dispositif adéquat. L'idéal consiste en une bouée de plongée équipée de son drapeau de couleur vive, montée elle-même sur une planche de morey (notre photo). Le dispositif permet non seulement de se signaler et d'accrocher son poisson, mais encore de se reposer en cas de crampe ou essoufflement.

Quant aux bestioles désagréables - oursins noirs, coraux de feu, anémones, murènes, « 24 heures » (très douloureux) - elles se rencontrent soit sur le fond, soit dans les coraux. Depuis quelques mois, il faut leur ajouter le poisson lion, probablement l'organisme le plus dangereux. En surface, on peut, à certaines saisons, croiser une physalie - ou Galère portugaise - dont la piqûre est aussi douloureuse (2) qu'inattendue. D'où l'intérêt de porter une combinaison, qui a l'avantage de protéger une bonne partie de la peau.

Chaque chasseur doit travailler à connaître ses limites.

- La syncope anoxique, LE risque mortel

On parlait autrefois aux plongeurs du rendez-vous syncopal des 7 mètres. « Mais cette notion est dépassée, affirme Antoine Maestracci : une syncope anoxique peut survenir à n'importe quelle profondeur, y compris quand le plongeur a rejoint la surface. »

Une syncope ? Elle est souvent liée à l'hyperventilation.

L'hyperventilation abaisse la proportion de CO2 initiale, mais n'a aucun effet sur la proportion d'oxygène. Le taux de CO2 a une progression normale, comparable à celle qui se produit lors de l'apnée sans hyperventilation.

La syncope survient sans aucun signe avant-coureur. C'est ce qui la rend particulièrement dangereuse.

La syncope anoxique est normalement suivie d'une reprise inspiratoire spontanée, peu de temps après la perte de conscience (quelques secondes à 20, 30 secondes). La syncope elle-même ne laisse pas de séquelles, ni même de souvenir. Par contre, si la reprise inspiratoire a lieu dans l'eau, elle conduit évidemment à la noyade.

Gare aux méduses

En cas de piqûre, il est recommandé de sortir de l'eau immédiatement et d'appliquer le traitement local suivant :

1) Retirer les filaments visibles, le plus délicatement possible, à l'aide de gants, puis rincer abondamment à l'eau de mer afin d'enlever les restes de filaments non visibles.
2) Éventuellement, si disponible, l'application de vinaigre neutralise les effets de l'agent toxique.
3) Une technique consiste aussi à piéger les filaments dans du sable mouillé, puis à retirer le tout en raclant la peau avec un support rigide.
4) Éviter d'aggraver la lésion en se grattant, ou bien en versant de l'eau douce sur la partie atteinte.

En cas de doute ou de complication consulter un médecin sans tarder.

Savoir éviter les coups de soleil

La survenue d'un coup de soleil est une brûlure induite par les rayons ultraviolets (UV). Attention, la gravité du coup de soleil est fonction du type de peau, de la durée et de l'intensité d'exposition ainsi que de la localisation. Que faire en cas de coup de soleil ? Il faut se mettre à l'ombre et boire en abondance afin d'éviter la déshydratation. En cas de coup de soleil modéré, cela correspond à une brûlure simple, il faut : appliquer des crèmes apaisantes « après solaire » ou des émulsions spécifiques pour les brûlures; l'Aloe vera (100%) est un des meilleurs moyens pour calmer et éviter les cicatrices. En cas de cloques, il ne faut pas les percer, mais les recouvrir d'un pansement stérile. Si la brûlure est grave (coup de soleil étendu, cloques multiples, altération de l'état général...), consultez au plus vite un médecin.

Comment y échapper ?

1) Eviter les heures comprises entre 12 et 16 heures, moment d'ensoleillement maximal.
2) Appliquer et renouveler des crèmes solaires protectrices en rapport avec le type de peau.
3) Pour les enfants, et les adultes à peau fragile : utiliser des crèmes solaires protectrices à écran total.
4) Pour les tout-petits, une protection par un chapeau et des vêtements est strictement indispensable lors des périodes d'ensoleillement important.

Aïe, aïe, aïe, la piqûre d'oursin

Les piquants d'oursin ne sont pas toxiques, mais provoquent une très vive douleur - allant même jusqu'à empêcher la marche - et peuvent toujours donner lieu à une infection secondaire. L'idéal est de protéger ses pieds des oursins et des coraux en portant des chaussures adaptées. Que faire en cas de piqûre ?

1)Eviter d'appuyer ou de « tripoter » la zone, ce qui entraîne l'enfoncement du piquant dans la peau.
2) Utiliser la cire de bougie : laisser tomber une ou deux gouttes de cire chaude juste à l'endroit où se trouve le piquant. Laisser refroidir puis décoller doucement. Cela devrait entraîner les piquants. Désinfecter avec de l'alcool.
3) Enlever le plus possible de piquants à la pince à épiler
4) Passer une couche épaisse de vaseline. Laisser poser toute la nuit. Le lendemain, la plupart des piquants seront partis ou bien il sera très facile de les extraire.
5) Il est toujours possible d'uriner sur la zone afin d'éviter l'infection.

Se méfier du coup de chaleur

Le coup de chaleur (ou encore déshydratation ou insolation) est dû à une trop forte chaleur ambiante (> 30 °C), l'humidité et l'absence de vent. Le symptôme principal est une fièvre supérieure à 39°5. La peau est sèche et brûlante. En l'absence de traitement, des douleurs musculaires puis des troubles du comportement surviennent. Le coma et la mort peuvent survenir surtout chez les enfants et les personnes âgées. Comment se prémunir ?

1) Eviter les efforts aux heures les plus chaudes et pendant les deux heures qui suivent les repas.
2) Éviter les vêtements épais, serrés, de couleur foncée lorsqu'on est au soleil.
3) Ne pas courir torse nu.
4) Se mouiller le front et la nuque régulièrement et porter une casquette blanche.
5) Boire souvent et en bonnes quantités (le corps peut perdre deux litres d'eau par heure en cas de transpiration).

Que faire en cas de coup de chaleur ?

1) S'allonger dans un endroit à l'ombre frais et aéré.
2) Se couvrir de draps humides.
3) Boire de l'eau fraîche non glacée et prendre de l'aspirine.

Le refroidissement, la ventilation sont primordiaux en attendant l'hospitalisation dans un service de soins intensifs.

Attention à l'hydrocution

L'hydrocution est un accident fréquent qui correspond à un refroidissement brutal imposé souvent par une entrée trop rapide dans l'eau, et par une trop grande différence de température entre la peau et l'eau. Ce refroidissement peut entraîner une perte de connaissance dans l'eau et donc une noyade.

Comment l'éviter ? C'est possible, car quelques signes peuvent précéder le malaise : maux de tête, crampes, angoisse... Face à ces signes, tout nageur doit se rapprocher du bord, et sortir de l'eau le plus rapidement possible.

Dans l'absolu, il faut :

1) Entrer de manière progressive dans l'eau, particulièrement lorsque l'eau est froide et que l'on s'est exposé au soleil.
2) Éviter les expositions au soleil trop prolongées.
3) Éviter de se baigner après avoir bu de l'alcool en excès ou mangé un repas trop copieux.

Face à toute hydrocution ou tout malaise dans l'eau, il est indispensable d'évacuer la victime sur la terre ferme. Alerter ensuite les équipes de secours les plus proches, à savoir les maîtres nageurs sauveteurs s'ils sont présents, le Samu (15) ou les pompiers (18) en leur absence.

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